Dans le domaine de la prévention ou des assurances, il existe deux concepts qui prêtent parfois à confusion. Il s’agit notamment de « risque » et de « sinistre ». Il faut souligner que ces termes sont assez proches, sans toutefois ignorer de mentionner qu’ils englobent des réalités très distinctes. Alors, quelle différence existe-t-il entre le risque et le sinistre ? Éléments de réponse !
Risque et sinistre : définitions
Risque est un terme utilisé pour désigner une grande variété de situations possibles, susceptibles d’entraîner tout type de perte pour l’entité en cause. Il s’agit donc d’une probabilité potentielle, liée à un ‟aléa”, qui peut se matérialiser par exemple par un accident ou la faillite. Il survient généralement suite à des circonstances imprévisibles ou à un choix pris librement par l’entité concernée.
A contrario, le sinistre survient après un aléa spécifique et se manifeste sous la forme d’une perte matérielle ou financière pour celle-ci. On parle donc bien ici de choses ayant déjà eu lieu au moment où les conséquences sont constatées. Cela diffère de la notion de risque en ce sens qu’il ne s’agit plus d’une probabilité mais bien d’un évènement réel.
Il est possible, pour toujours minimiser les pertes potentielles liées aux facteurs extérieurs, de se doter d’un certain nombre de procédures et/ou mesures. La mise en œuvre de ces dernières devra entrer dans le cadre de la gestion des risques professionnels. Vous pouvez consulter journal-de-la-production.com pour en savoir davantage.
Les bonnes pratiques en matière de prévention pour limiter les conséquences financières liées à un sinistre
Si une entreprise est exposée à un danger potentiel, les conséquences financières qui s’ensuivent peuvent être très graves si ce risque se concrétise et devient un sinistre. Afin de prévenir une telle occurrence malheureuse, les entreprises doivent mettre en place diverses actions pragmatiques. Ces dernières visent à contrôler tous les facteurs de risques afin de minimiser autant que faire se peut la survenue d’un sinistre.
Dans ce contexte, plusieurs moyens sont à disposition pour limiter les pertes financières potentielles. Tout d’abord, il y a le recours aux produits d’assurance, qui constitue une des solutions à court terme. Il est par ailleurs important de mettre en place une analyse des coûts-bénéfices. Le but ici est de s’assurer que les bénéfices espérés justifient les coûts engagés pour prendre des mesures préventives en matière de prévention de risques. Il convient enfin de prendre en compte les différents systèmes de mesures préventives actuellement disponibles.
Ces actions représentent une solution viable pour garantir le bon fonctionnement financier futur de l’entité concernée. Toutefois, d’elles toutes, l’analyse des coûts-bénéfices reste l’option principale et concrète pour faire face aux conséquences économiques d’un risque et d’un sinistre. Il est alors impératif pour les entreprises de veiller à ce que leurs dépenses soient raisonnables et rentables par rapport aux bénéfices espérés suite à la mise en place des mesures préventives contre un potentiel risque.
Que retenir ?
Bien qu’étant très proches et nécessitant des analyses préalables pour maîtriser leurs conséquences à court terme, risque et sinistre restent des choses totalement différentes. Étant donné qu’ils peuvent gravement impacter la stabilité financière des organisations, il est fondamental que les entreprises comprennent cette distinction. Ainsi, elles pourront mieux appréhender la situation et mettre en œuvre des solutions pour limiter les effets liés à un évènement inattendu qui frapperait le portefeuille financier dans son ensemble.